Silence on triche

 

 

boom2000@free.fr

copyright

europasia.com

Où passe l argent des frégates.... et du reste.

Lettre à un ami *:

Dans les produits financiers

Pour des crimes en cols blancs

Enfin un peu de temps pour répondre à la question que tu devrais te poser sur ce qu'il faut appeler les "Futures". Sans comprendre les opérations qui se débouclent à terme c'est passer à côté du fond du problème. Il faut réaliser que le principe suivi est  simple mais souvent trop utilisé dans des montages complexes . Options, swaps, futures, warrants etc .... sont tous basés sur les opérations de change à terme donc la où la notion temps permet de prévoir l'achat ou la vente de devises Même sous forme de titres il est possible de ne pas les délivrer bien souvent en prenant des "positions" qui compensées dont seul le solde apparaîtra à leurs échéances

C'est aussi la technique utilisée pour provisionner les fonds occultes à blanchir dans les commissions de l armement, avec aussi  le GIAT et ses chars Leclerc qui ont coûté aux français plus de 10 milliards de FF et avec feu Thomson qui en a détourné tout autant avec ses frégates furtives vendues à Taiwan, l Arabie Saoudite et Singapour.

Du crime financier au meurtre car il semblerait bien que l' on tue pour cela aussi...

Il faut te dire que pour bien planquer tout ce fric mal, gagné, volé escroqué, ce que ce que tu cherches n'est pas matérialisé et que ce que l'on cache au Lux dans des comptes non publiés c'est des écritures comptables qui n'ont aucune justification économique et dont seules les différences entre achats et ventes de n'importe quoi ( du fric, des titres. des commodities, du vent parfois) sont extériorisées et virées via Swift.

Cela est très recherché par le monde criminel du terrorisme et de la corruption qui se ressemble et qui s'assemble.

Ce marché est tellement important et si particulièrement rentable que les banques n'y résistent pas comme SG qui :

gère en off shore les "actifs" souvent virtuels, toujours illégaux de leur "private banking" souvent pas clair

Qu'en termes élégants ses choses la sont dites ! mais c'est du recel et du vol : voila pourquoi .....

 

La criminalité financière.

En profitant de la globalisation de l'économie le crime organisé se mêle intimement au monde bancaire incapable de refuser monnaie sale.

Une complicité secrète inavouée s'installe entre ces deux royaumes, ces deux cartels dont les différences s'amenuisent de plus en plus.

Ces deux mondes ont en commun l'appât du gain rapide, la corruption endémique, l'utilisation de la menace, et le soucis de "débiliter" les volontés des masses.

- Ces deux mondes ont tous les deux une organisation économique financière de type capitaliste structurée selon les mêmes paramètres le même but qui est de maximaliser le profit avec un contrôle vertical de productivité.

- La hiérarchie de ces deux mondes est militaire.

- La violence est la même soumise à la volonté d'accumulation monétaire pour la domination territoriale et la conquête des marchés.

Dans les deux camps il faut obéir aveuglément et ne pas résister comme on m'en faisait le reproche en provoquant mon départ.

On respecte aussi la parenté clanique et la structure ethnique. Seuls rentrent dans le moule ceux qui en ont l'esprit et c'est ainsi que tous les cadres financiers et les gangs d'un même groupe se ressemblent et pensent pareil.

La combinaison de ces trois mode d'organisation: capitaliste, militaire, clanique caractérise les cartels criminels et financiers qui deviennent ainsi similaires et impénétrables aux enquêtes externes.

Ces deux mondes qui finissent par se mêler ne craignent ni les sanctions judiciaires ni les commissions de contrôle. Ils agissent dans une liberté quasi totale en traversant de leur fric mal gagné souvent, les cyberfrontières de la planète sans aucun obstacle. Ils trichent à la vitesse de la lumière sur le marché du comptant au jour le jour puis sur celui du terme plus dangereux encore car spéculatif.

C'est le même rêve pour un banquier et un truand d'avoir cette vitesses d'accumulation doublée d'une fabuleuse liberté dans une totale absence de transparence pour des profits sans taxes.

Mais le plus grand point commun est l'économie virtuelle que leurs magouilles engendrent et multiplient.

L'argent n'exprime plus la valeur des choses et ne sert plus uniquement comme moyen de paiement des marchandises. Des somme astronomiques qui ne correspondent plus à rien de productif circulent sans assurer des gains de productivité ni à assurer une augmentation des véritables richesses économiques.

Avec le progrès des télécom les capitaux virtuels sans justification de création de richesse réelle se montent à plus de 1 000 MILLIARDS DE $ par jour ! sans aucune vérification ni taxe.

Si bien que les profits réalisés dans ces opérations doivent être pris au détriment de l'économie productrice provoquant un appauvrissement de l'économie réelle et un véritable vol totalement impuni et commis par nos plus grandes banques.

Cela convient particulièrement bien aux capitaux occultes qui peuvent se blanchir ainsi bien facilement.

La faute revient aux produits financiers dérivés qui représentent plus de 2 000 milliards de $ !

Tout peut faire l'objet de spéculation dans les produits dérivés: du pétrole, du blé, du fric etc.  même d'autres contrats de produits dérivés...

Il est vrai que la place financière de Londres est pratique pour comptabiliser ces opérations que les autorités surveillent sans rien dire il est vrai. Mais à la différence de la France les autorités monétaires suivent de prés les combines et connaissent nos propres turpitudes en sachant par exemple que l'animation artificielle de notre MATIF en faillite vient de Londres. Ils nous coincent quand ils veulent et M Montebourg avec

Comment fait on ?

C'est simple on convient par contrat ferme  l'achat à une date fixe mais ultérieure d'une quantité de fric  (par exemple) à une échéance parfois lointaine  à un cours déjà fixe sachant qu'il va évoluer (c'est le change a terme parfaitement sain si on couvre un risque quand on doit recevoir une devise étrangère) ceci est hors bilan

On peut attendre l'échéance et si le cours  a augmenté on revend immédiatement le bien acheté moins cher à terme et on prend la différence sans recevoir le capital ou le bien:

On peut aussi avant l'échéance acheter pour cette même échéance quand le cours est favorable n importe quand avant.

A l'échéance les capitaux ou les biens; titres; etc. vendus et achetés se compensent et seule la différence est gagnée ou perdue si les cours ne vont pas dans le sens prévu.

Mais il y a toujours un gagnant et on peut très bien dans la banque être des deux cotés et n'encaisser que les profits en laissant les pertes à sa boite...

Le plus marrant est de commencer dans l'autre sens et de vendre à terme une devise ou un produit que l'on a pas en jouant sur la baisse des cours soit l'inverse du schéma ci dessus: en l'achetant moins cher plus tard.

Pour avoir le droit de faire cela il faut avoir une autorisation de change à terme de la banque : On est loin de l'Awallah !

Les conditions sont simples on exige bien souvent qu'un dépôt égal à 5% du montant de l'opération de vente à terme rien pour les achats à terme.

Problème:

Le problème est que nos petits génies des salles de marché considèrent ces opérations comme de la statistique et montent des modèles mathématiques élaborés sur ordinateurs en prétendant maîtriser les hasards des nombres sans un regard sur l'économie ni le client en provoquant parfois des catastrophes quand les cours s'effondrent accidentellement comme à Tokyo après un tremblement de terre.

Le problème s'amplifie car quand une perte de cet ordre survient les nouveaux produits reportent le dénouement du contrat par un autre en repoussant parfois éternellement le résultat négatif des opérations.... et cela fait Barings quand on s'en rend compte longtemps après. Imagine les cadavres dans les placards des banques. La BDF le sait mais n'a pas les moyens de vérifier ces opérations  qui sont hors bilan et compensées...

Les artisans de ces opérations sont les traders qui sont motivés par des revenus insensés dépassant de loin ceux de leurs dirigeants qui ne les contrôlent plus.

Ils sont pris de passion et d'une  volonté incroyable à écraser le concurrent enivrés de faire de l'or avec du vent: La violence de leurs actions se retrouvent dans les marchés et dans la vie quotidienne.

Le bénéfices pipés sont au début astronomiques mais les réveils sont difficiles quand le trader part en congés et que le marché se retourne par exemple....

Les compte non publiés servent aussi à cela.

Il faut à tout prix contrôler le goût effréné du jeu et des profits spéculatifs qui atterrissent comme la monnaie sale dans les paradis fiscaux.

Sans contrôle, la bulle spéculative enfle sans cesse et l'économie virtuelle prend le pas sur l'économie réelle qui n'a pas besoin des places off shore pour faire vivre ses entreprises.

Il faut des lois pour les bloquer et leur interdire le réseau Swift:

Sans comprendre cela tu passera à côté du miracle des coups.

Y a un truc tu le sais !

Le voila.

Bon courage...

"Etikement votre."
 

SILENCE ON SE FLINGUE


 
Vers un système financier criminogène ?
 

La déréglementation des marchés financiers mal appréciée et l' adoption des produits dérivés financiers par un trop grand nombre d'acteurs financiers plus intéressés par des retours rapides que par la nécessité de couvrir son risque de change ou de transformation, * pousse à la faute et facilite des montages plus proches de l'escroquerie que de l'indispensable ingénierie financière destinée à limiter en principe ses risques et ses coûts.

 

On trouve maintenant parmi les principaux acteurs économiques beaucoup trop de mouvements de capitaux pas toujours bien intentionnés et trop souvent mafieux utilisant eux aussi les mêmes outils qui semblent faits pour leur mentalité douteuse et visiblement bien pensés pour blanchir aussi des capitaux occultes. Ils deviennent si banalisés qu ils représentent un énorme marché très convoité que toutes nos banques recherchent en développant par exemple les services de ''private banking et d asset management'' dans leurs filiales ''offshore'' qui se développent sans cesse et sans contrainte légale ni morale.

 

La France avec un MATIF en faillite ( plusieurs banques telles que la SG se croient obliger d' enregistrer des milliers d'opérations quotidiennes fictives pour donner le change !) est devenue l'un des acteurs privilégiés dans la promotion mondiale des produits dérivés . Mais si nous continuons à les utiliser nous aussi comme l' a fait ENRON, ces dérives serviront aussi en France à justifier des faillites brutales et criminelles en laissant apparaître brutalement la comptabilisation au comptant du résultat de positions de change et de transformation se terminant par des pertes abyssales, gonflées abusivement par les effets de levier des produits spéculatifs bien nommés: dérivés pour une fois.

 

Il faut revenir sur la place du dollar, de la fraude et du virtuel dans les statistiques 2000 annuelles suivantes....

 

  • Le marche européen représente 26,7 % du commerce international en Euro maintenant 1 624 milliards équivalent $
  • Le marche asiatique 13 % du commerce international avec la suprématie du dollar
  • Le marche US 6,8% du commerce international seulement et en dollar
  • Les échanges entre les USA et l'Europe 7,4 % et en dollar très souvent
  • Les échanges entre les USA et les USA 10,5 % et en dollars
  • Les échanges entre l Asie et l'Europe 7,7% et de plus en plus en EURO
 
  • Les services 1 435 milliards $ soit 18,3 %
  • Les échanges de marchandises 6 186 milliards $ soit 61,2 % du commerce mondial dont prés de 30 % règlés maintenant en Euro
  • Volume des capitaux échangés 400 000 milliards de dollars ! 57 fois le commerce mondial annuel ! et souvent en dollars
  • Poids des produits dérivés 2 500 milliards de dollars sur l année.... toujours sur le dollar pivot !
  • Marché de criminalité financière mondiale 2 500 milliards de $
  • Dommages causés par  la criminalité financière estimée par Interpol plus de 500 milliards de $ par an !
 

Incapable de légiférer cela, la politique n'a plus comme recours que la solution des écrans de fumée pour réagir contre des crise graves en provoquant trop tardivement des réactions guerrières sans vouloir en fait  lutter contre une criminalité financière trop tolérée pour en avoir abusé soi même. Il est même à craindre que le terrorisme puisse lui aussi utiliser les méfaits des produits dérivés et de vouloir les manipuler après avoir bien profité de ses solutions de blanchiment . On pourrait même se demander si de nombreux politiciens influents et avertis n'ont pas laissé fairele terrorisme en 2001 pour en profiter plus tard afin de pouvoir imposer des solutions totalitaires et hégémoniques avec le soutien de la quasi unanimité de leur opinion publique pourtant largement spoliée sur toutes les bourses de valeur et dans d 'inacceptables suppressions d'emplois ne profitant qu' à quelques initiés devenus criminels sans s'en rendre compte.

 

Sous la dominance des fonds de pension américains qui poussent par exemple GEM + a l' inacceptable on oublie la puissance financière de la diaspora chinoise qui avec le Japon domine très largement le quotidien du monde de la finance en l'inondant tous les jours de ses 800 milliards de $ contre les quelques 68 milliards de $ aux USA ! en se plaçant largement en tête des plus grosses réserves monétaires. Ceci représente un risque énorme si l' on transforme un jour le marché financier en casino géant . Il y a déjà des exemples avec  les opérations spéculatives  très contrôlées de Taipei qui a connue des envolées financières complètement folles et qui pourraient bien reprendre sur le marché international si l' envie du jeu et le goût pour les produits financiers risqués qu'  ils découvrent et qu' ils maîtrisent  maintenant les reprenaient. On peut imaginer ce qui se passerait en cas d' invasion de Taiwan par la Chine.....

 

La déraison et l'ivresse provoqués par le maniement sans limite aucune de produits spéculatifs irraisonnés, fait exploser la croissance d' un marché financier à terme volage et volatile en plus non taxé , totalement virtuel correspondant à plus de 57 fois la totalité du commerce réel et palpable sur le marché du comptant. Le versement de primes démesurées autorisées par les plus grands patrons de nos établissements financiers qui feignent de geindre en se disant moins bien loti, ont amenés de nombreux ex ''golden boys'' ne connaissant que leurs modèles mathématiques imparables, à camoufler des positions de change et de transformation débiles en oubliant totalement que toute opération financière devait se reposer sur un risque commercial produisant de la valeur ajoutée et que de jouer uniquement sur les anomalies de marchés  était un concept anormal illogique et que sa généralisation serait suicidaire.

 

A gérer des positions totalement virtuelles on oublie le client qui dans les catastrophes est le seul à pouvoir régler et que l'on n'hésite pas à gruger en final.

 

Les tentations sont grandes avec les encouragements de Directions souvent dépassées mais tétanisées par des résultats mirifiques pourtant  anormaux et trop rapides pour être honnêtes. Sans ''back office'' pouvant contrôler les opérations spéculatives en temps réel il est facile pour deux responsables d'une position dans deux banques faisant du face à face de détourner des fortunes pendant de longues périodes où on saura comptabilisé les pertes chez son client et les profits chez son comparse; un jour on perd pour son client ou sa banque un jour on gagne mais si on fusionne les deux salles des changes on peut gagner toujours quelque soit les cours en noyant ces dérives dans un fleuve d'opérations à terme où on vend des devises que l'on aura jamais mais que l'on achètera fictivement à terme pour la même échéance. Il s' suffit d' avoir une autorisation de change et de trouver un client ayant un gros mouvement de devises pour camoufler ce montage sans même que le client le sache.

 

On arrive comme cela à blanchir la corruption de l' armement et on a procédé ainsi avec Taiwan d' où on avait vendu  d'énormes quantité de devises avec l' utilisation de ''margin accounts'' en jouant 90 fois la mise, soit les dépôts donnés en garantie potentielle en n' hésitant pas à ouvrir de faux comptes de clients comme Taitrade à Hong Kong qu' aucun auditor ni inspecteur n a jamais osé pointé ni vérifier.

 

Ceci devient le moteur de nos plus grands dirigeants qui recherchent activement de la rétro commissions et qui s'attribuent sur la compétence des autres des salaires astronomique malgré leurs erreurs de gestion ( Voir le salaire scandaleux de M Shutruk qui sabre maintenant ses emplois après avoir fait miroiter du travail sans limite à des milliers de jeunes pour vendre des millions de gsm sachant bien que ce marché nouveau se régulariserait rapidement ) Pour bénéficier de plus values astronomiques les bénéficiaires indignes de  stocks options détournées mais eux  bien informés vendent souvent leurs propres titres avant les autres . Puis comble de l'hypocrisie ils rachèteront plus tard leurs titres ( comme les banques l'ont fait avec Eurotunnel, Disney )au plus bas en détroussant leurs propres salariés et les petits actionnaires particulièrement abusés en 2001 année de publication des bons résultats 2000 mais année d un retour de tendance sans précédent que l'on a mis sur le dos des  événements de septembre à croire que c' était voulu pour donner le change.

 

Tout cela est indécent et cela devient de plus en plus litigieux voir criminel sans que l'on se donne mauvaise conscience en ne rechignant pas sur la fréquentation de capitaux totalement mafieux voir en ne refusant pas le fruit d'une corruption démesurée puisque l' on accepte facilement  le système des rétro-commissions qui fait croire à la nécessité de répondre aux besoins d'intermédiaires soit disant indispensables et souvent inventés pour se constituer en offshore une retraite occulte.

 

Attendons nous un jour prochain à voir une situation ENRONESQUE probable en France où les produits dérivés sévissent tout autant qu' aux USA, sinon plus.

 

La démesure a aussi touché les plus beaux fleurons de nos entreprises poussées à s'endetter pour une course fatale au gigantisme permettant de cacher l'inavouable. Le monstrueux gonflement des comptes  fera que tout audit et que toute consolidation réelle de bilans maintenant fantaisistes seront devenus irréalisables. La possibilité d isoler sur n' importe quelle place offshore les plus belles marges et les plus gros détournements ne sont même plus sanctionnés par les contrôles externes et internes avec des cabinets d'audit ne pouvant pas pousser leurs clients qui les paient grassement pour avoir la paix, à se dénoncer eux mêmes.

 

Pour la première fois sous prétexte d'absence de contrôle du recouvrement de chèques volés, un patron de banque est suspecté de blanchiment. Tout en déclarant sur ses rapports annuels faire un plan de développement de son réseau off shore un axe stratégique pour  ''son'' groupe, M Bouton s' en défend sans se rendre compte qu' il a réussi ainsi a développer un très mauvais esprit à la SG d'où fusent les plus grandes critiques de ses adjoints directs, de vrais banquiers eux  n'hésitant pas à le critiquer dans un document cinglant rendu anonyme rendu public  pour en dénoncer de graves dérives que la BDF  a par ailleurs soulevées  il y a quelques années.

 

La criminalité financière se vulgarise. Elle  nous touche tous par son coût et sa dérive auprès de nos plus grands établissements financiers qui ferment les yeux sur l'argent sale pour en générer eux mêmes. Cela  pourrait nous conduire aussi à des situations dramatiques en se souvenant de nos ratios économiques sont proches de l ' Argentine au  niveau de l'endettement comme la moralité de nos affaires qui n'ont rien à envier à celles de l'Argentine où plusieurs établissements français sont accusés de s'être bien adaptés aux évasions massives de capitaux pour  faire prospérer encore leurs réseaux off shore....

 

De nombreux établissements financiers sont par exemple complices des activités criminelles de l' Argentin José Rohm qui avec Banco  General de Negocios aurait fait perdre plusieurs centaines de millions d'Euros  au Crédit Suisse que la Direction Générale reçoit pourtant en grande pompe. On parle après ENRON de IBM Banco Nacion et de la BRI aussi impliquée que Clearstream dans les dérives de la compensation en Suisse. On vient à peine d 'oublier l' affaire de la Barings que l'on parle bien discrètement en France de la perte de 750 millions de dollars provoquée par le cambiste John Rusnak dans une filiale américaine de l'Allied Irish Banks (AIB) (Le Mondedu 8 février) qui déstabilise la finance irlandaise déjà ébranlée par un retournement conjoncturel.

 

La France très impliquée dans ce genre de produits, le blanchiment en off shore d'argent sale et de gros détournements dans le cadre de vente d' armement n'est pas à l' abri d'un  scandale qui posera le problème de la dérive de la moralité des affaires devenus totalement dépravées et maintenant criminelles.

 

Combien de salariés et de créateurs éradiqués faudra t il encore pour que l'appétit et la moralité de quelques uns bien trop nourris se culpabilise enfin ?

 

* Le risque de change concerne le risque de cours des conversion de devises a recevoir dans le temps soit a terme

* Le risque de transformation concerne le différentiel qui peut exister quand on doit supporter un différentiel de taux entre des placements et des emprunts

Sur le bilan si l' on compense ces postes entre eux à terme on ne pourra pas le faire:

Ce dernier risque souvent mal suivi voir pas analysé du tout  est a l'origine ne nombreuses surprises.... cachés dans le hors bilan avec les garanties données.

 


 

La banque et la criminalité financière.

 

Le marché financier occulte et criminel est tellement important et si particulièrement rentable que les banques n'y résistent pas comme la SG dont le PDG est place en garde a vue et qui :
Gère en off shore les "actifs" souvent virtuels, toujours illégaux de leur "private banking" souvent pas clair pour de l'asset management.
Qu'en termes élégants ses choses la sont dites ! mais c'est du recel et du vol : voila pourquoi .....

En profitant de la globalisation de l'économie le crime organisé se mêle intimement au monde bancaire incapable de refuser monnaie sale.

Une complicité secrète inavouée s'installe entre ces deux royaumes, ces deux cartels dont les différences s'amenuisent de plus en plus.

Ces deux mondes ont en commun l'appât du gain rapide, la corruption endémique, l'utilisation de la menace, et le soucis de "débiliser" les volontés des masses et les mêmes caractéristiques.

- Ces deux mondes ont tous les deux une organisation économique financière de type capitaliste structurée selon les mêmes paramètres le même but qui est de maximaliser le profit avec un contrôle vertical de productivité.

- La hiérarchie de ces deux mondes est militaire.

- La violence est la même soumise à la volonté d'accumulation monétaire pour la domination territoriale et la conquête des marchés.

- Dans les deux camps il faut obéir aveuglément et ne pas résister. Se distinguer sauf en approuvant sans réserve sa hiérarchie est fatal.

- On respecte aussi la parenté clanique et la structure ethnique. Seuls rentrent dans le moule ceux qui en ont l'esprit et c'est ainsi que tous les cadres financiers et les gangs d'un même groupe se ressemblent et pensent pareil.

-Dans ce milieu, on peut tout vous pardonner. L'indélicatesse, qui revient à piocher dans la caisse, preuve d'un certain pragmatisme face à des contrôles internes défaillants, l'exploitation d'informations privilégiées... tout, du moment que vous restez dans la culture du milieu. » Ainsi parle Franck Mastard, analyste financier au Consortium, la plus grande banque mondiale. Lisez « Vendez tout ! »,   de Franco Bernino (CyLibris).

La combinaison de ces trois mode d'organisation: capitaliste, militaire, clanique caractérise les cartels criminels et financiers qui deviennent ainsi similaires et impénétrables aux enquêtes externes.

Ces deux mondes qui finissent par se mêler ne craignent ni les sanctions judiciaires ni les commissions de contrôle. Ils agissent dans une liberté quasi totale en traversant de leur fric mal gagné souvent, les cyberfrontières de la planète sans aucun obstacle. Ils trichent à la vitesse de la lumière sur le marché du comptant au jour le jour puis sur celui du terme plus dangereux encore car spéculatif.

C'est le même rêve pour un banquier et un truand d'avoir cette vitesses d'accumulation doublée d'une fabuleuse liberté dans une totale absence de transparence pour des profits sans taxes.

Mais le plus grand point commun est l'économie virtuelle que leurs magouilles engendrent et multiplient.

L'argent n'exprime plus la valeur des choses et ne sert plus uniquement comme moyen de paiement des marchandises. Des somme astronomiques qui ne correspondent plus à rien de productif circulent sans assurer des gains de productivité ni à assurer une augmentation des véritables richesses économiques.

Avec le progrès des télécom les capitaux virtuels sans justification de création de richesse réelle se montent à plus de 1 000 MILLIARDS DE $ par jour ! sans aucune vérification ni taxe.

Si bien que les profits réalisés dans ces opérations doivent être pris au détriment de l'économie productrice provoquant un appauvrissement de l'économie réelle et un véritable vol totalement impuni et commis par nos plus grandes banques.

Cela convient particulièrement bien aux capitaux occultes qui peuvent se blanchir ainsi bien facilement.

La faute revient aux produits financiers dérivés qui représentent plus de 2 500 milliards de $ !

Tout peut faire l'objet de spéculation dans les produits dérivés: du pétrole, du blé, du fric etc.  même d'autres contrats de produits dérivés...

Il est vrai que la place financière de Londres est pratique pour comptabiliser ces opérations que les autorités surveillent sans rien dire il est vrai. Mais à la différence de la France les autorités monétaires suivent de prés les combines et connaissent nos propres turpitudes en sachant par exemple que l'animation artificielle de notre MATIF en faillite vient de Londres. Ils nous coincent quand ils veulent et M Montebourg avec.

Comment fait on ?

C'est simple on convient par contrat ferme  l'achat à une date fixe mais ultérieure d'une quantité de fric  (par exemple) à une échéance parfois lointaine  à un cours déjà fixe sachant qu'il va évoluer (c'est le change a terme parfaitement sain si on couvre un risque quand on doit recevoir une devise étrangère) ceci est hors bilan

On peut attendre l'échéance et si le cours  a augmenté on revend immédiatement le bien acheté moins cher à terme et on prend la différence sans recevoir le capital ou le bien:

On peut aussi avant l'échéance acheter pour cette même échéance quand le cours est favorable n importe quand avant.

A l'échéance les capitaux ou les biens; titres; etc. vendus et achetés se compensent et seule la différence est gagnée ou perdue si les cours ne vont pas dans le sens prévu.

Mais il y a toujours un gagnant et on peut très bien dans la banque être des deux cotés et n'encaisser que les profits en laissant les pertes à sa boite...

Le plus marrant est de commencer dans l'autre sens et de vendre à terme une devise ou un produit que l'on a pas en jouant sur la baisse des cours soit l'inverse du schéma ci dessus: en l'achetant moins cher plus tard.

Pour avoir le droit de faire cela il faut avoir une autorisation de change à terme de la banque : On est loin de l'Awallah !

Les conditions sont simples on exige bien souvent qu'un dépôt égal à 5% du montant de l'opération de vente à terme rien pour les achats à terme.

Problème:

Le problème est que nos petits génies des salles de marché considèrent ces opérations comme de la statistique et montent des modèles mathématiques élaborés sur ordinateurs en prétendant maîtriser les hasards des nombres sans un regard sur l'économie ni le client en provoquant parfois des catastrophes quand les cours s'effondrent accidentellement comme à Tokyo après un tremblement de terre.

Le problème s'amplifie car quand une perte de cet ordre survient les nouveaux produits reportent le dénouement du contrat par un autre en repoussant parfois éternellement le résultat négatif des opérations.... et cela fait Barings quand on s'en rend compte longtemps après. Imagine les cadavres dans les placards des banques. La BDF le sait mais n'a pas les moyens de vérifier ces opérations  qui sont hors bilan et compensées...

Les artisans de ces opérations sont les traders qui sont motivés par des revenus insensés dépassant de loin ceux de leurs dirigeants qui ne les contrôlent plus.

Ils sont pris de passion et d'une  volonté incroyable à écraser le concurrent enivrés de faire de l'or avec du vent: La violence de leurs actions se retrouvent dans les marchés et dans la vie quotidienne.

Le bénéfices pipés sont au début astronomiques mais les réveils sont difficiles quand le trader part en congés et que le marché se retourne par exemple....

Les compte non publiés de Clearstream servent aussi à cela.

Il faut à tout prix contrôler le goût effréné du jeu et des profits spéculatifs qui atterrissent comme la monnaie sale dans les paradis fiscaux.

Sans contrôle, la bulle spéculative enfle sans cesse et l'économie virtuelle prend le pas sur l'économie réelle qui n'a pas besoin des places off shore pour faire vivre ses entreprises.

Il faut des lois pour les bloquer et leur interdire le réseau Swift sans raisons.

Sans comprendre cela on passera à côté du miracle des coups.

Y a un truc vous le savez !

Le voila.

 

"Etikement votre."

 

Jb

 

 
Rappel:  lettre ouverte aux politiciens francais:

 

 

La politique face a la criminalité financière et le terrorisme
 

Nos politiciens doivent absolument donner à la Nation les moyens de lutter contre tous les fonds occultes qui représentent plusieurs trillions de dollars via nos propres banques, complices de crimes contre l'humanité.

Au lieu d'accuser les receleurs des paradis fiscaux utilisés principalement par les banques occidentales , il faut interdire leur utilisation aux organismes financiers français.

Des banques françaises sont présentes dans tous les principaux paradis fiscaux. Pourquoi ?

La Société Générale où j'ai été Directeur à l'étranger est présente sur toutes les places délicates et son département Private Banking ne fait que servir et démarcher les capitaux qui cherchent à se cacher.

Dans son rapport annuel 98 M Bouton va jusqu'a révéler que son développement en off shore est un axe primordial de sa stratégie en rachetant Ambros ! http://www.ir.socgen.com/english/sg07000a.htm et http://tycoon2000.free.fr/sg.htm

C'est de la provocation et les politiciens ne devraient  plus tolérer cela et prendre les mêmes risques que certains cadres bancaires comme nous, luttant encore en préférant déserter plutôt que de demeurer complice.

Les déclarations de M Montebourg (qui m'a cependant écouté en dirigeant le débat de ma déposition volontaire  à l' Assemblée Nationale,  sur mon expérience de résistance à des capitaux occultes gérés par la Société Générale) sont finalement dangereuses, elles contribuent à détourner le problème.

Il oublie que les élus en démocratie ont la responsabilité d'écouter leurs électeurs et pas de les faire taire.

De retour de Dubaï et Taiwan  j'ai pu expliquer à M Montebourg que j'avais personnellement bloqué une opération de 800 millions de dollars US sur le marche à terme et nous prenons la responsabilité de publier sur http://tycoon2000.free.fr la face cachée du grand bluff dans le Grand Jeu que nos politiciens devraient démasquer.

  • LA CRISE EST FINANCIERE
  • LA RIPOSTE AU TERRORISME VENAL EST FINANCIERE
  • LA REPLIQUE au 11 sept DOIT ETRE POLITIQUE PAS MILITAIRE
  • ELLE PASSE PAR DES MESURES DE CONTROLE DU MONDE FINANCIER
  • LE PROCHAIN TERRORISME SERA FINANCIER
  • IL VERRA LE JOUR EN ASIE.

Il faut vous y préparer et trouver les donneurs d'ordre des opérations financières à terme qui ont juste précédé le 11 Sept 2001:

L'ODYSSE DU TERRORISME FINANCIER EST EN ROUTE ENRON EN EST LE COMMENCEMENT.

 

Jb


 

Vu aussi dans la presse

 

 

Death spiral financing
 
  • Démonter un des mécanismes utilisés par Enron pour dissimuler un moment l'état de ses finances,
  • Complices, les clercs du titre, les administrateurs les banques et auditors
  • Pour le démontage, deux outils: un exemple vécu sur certaines formes de financement, un autre sur un financement «hors bilan»
 

 

 

Toxic affair
Il existe une pratique appelée «toxic preferred», dangereuse préférence accordée à certains bailleurs de fonds. On appelle aussi ce genre de transaction «death spiral financing», financement conduisant à une chute en vrille. Voyons pourquoi.


Votre jeune pousse est introduite en Bourse, les affaires avancent, il faut une deuxième injection de fonds après le financement initial. Quand le marché est de bonne humeur, une deuxième vente d'actions au public, qu'on appelle une (offre) secondaire, permet de boucler le financement désiré. Si la météo est mauvaise, impossible de placer des actions dans le public. Il faut se réfugier dans d'autres ports, chez les «pros».


Dans certains cas, il est possible de passer par une transaction appelée «Pipe» (Private Investment in Public Equities), investissement privé dans des actions cotées sur le marché public, Bourse de New York ou Nasdaq par exemple. Des professionnels, réputés plus aptes que les particuliers à évaluer une opération un peu risquée, vont acheter un paquet d'actions à un prix inférieur à la cote, c'est la compensation du risque. Quand une «Pipe» paraît trop risquée à ces investisseurs, il faut se tourner vers d'autres spécialistes. Ceux-là ont l'habitude de monter des opérations de dette convertible. Ils vous prêtent de l'argent avec le droit de convertir ce prêt en actions à un prix fixé à l'avance, prix qui peut être supérieur à la cote du moment. C'est bien compréhensible, si votre action cote 10 euros et que vous réunissez les fonds nécessaire au développement de votre affaire, le titre va sûrement monter bien au-delà des 12 euros, prix fixé pour la conversion du prêt de 12 millions. Si vous avez 10 millions de titres en circulation, le million d'actions à émettre ne crée pas une dilution trop douloureuse pour vos actionnaires, ils seront bien contents de voir leurs titres monter de 20% et les pros gagneront 20% eux aussi, plus les intérêts du prêt. Contentement général.

Naturellement, il faut nous protéger un peu, disent les prêteurs. Si l'action venait à baisser de façon prolongée, il faudra alors recalculer le nombre d'actions. Convenons de modalités de date, trois mois, six mois, un an, dates auxquelles nous pourrons demander une ou plusieurs nouvelles conversions. Cela n'arrivera pas, nous avons confiance, mais si par extraordinaire... Quoi de plus normal, ce d'autant plus que les financiers s'engagent à ne pas vendre vos titres à découvert, ce qui aurait pour effet de faire baisser le cours. Ce serait immoral et, de toutes façons, ce n'est pas très légal. Vous signez.

Le lendemain, d'autres investisseurs, des amis de rencontre de vos bailleurs mais en aucun cas des complices, vendent à découvert. Ou une tempête secoue la Bourse. Ou des spéculateurs voient votre transaction publiée car vous êtes coté et devez informer vos actionnaires, et ils vendent. Ou les trois à la fois. Le titre chute de 10, 30, 50 ou 90%. Vous devez émettre 2 millions d'actions si vous chutez de 50%, ou 10 millions si c'est 90%. La dilution décourage vos actionnaires, ils vendent, le titre chute encore et, dans certaines transactions, vous devez émettre encore plus de titres si le contrat exige plus d'un recalcul, plus d'un «reset». Les «pros» possèdent alors votre société et, si cela leur convient, vous font un procès car vous leur aviez dissimulé des éléments de risque. Si vous et vos administrateurs n'avez pas souscrit suffisamment d'assurance (D&O, Directors and Officers Insurance, assurance pour administrateurs et dirigeants) pour ce genre de risque, vous êtes responsables sur ce qui reste de vos biens.
Nous verrons comment cela s'applique à Enron.

Pour PeopleSoft, il s'agit de transformer une énorme dépense de recherche et développement, la réécriture des joyaux logiciels de la maison, en une source de revenus. Pas de problème, la maison investit près de 300 millions d'euros dans une entreprise possédant un bureau et un employé dans une rue voisine. Cette entreprise est chargée du nettoyage des écuries logicielles de PeopleSoft. Pour cette tâche, Momentum Business Applications, c'est le nom de la société, fait appel aux programmeurs de PeopleSoft au moyen d'un contrat dont le montant paie les coûts des programmeurs, plus une surprime. Résultat, un investissement au bilan et, dans le compte d'exploitation, le coût de réécriture du logiciel est transformé en revenus pour PeopleSoft. Très joli, mais l'intention d'égarer les actionnaires est manifeste: profits gonflés au lieu de montrer les dépenses camouflées par l'investissement dans la société écran. Après l'affaire Enron, PeopleSoft vient d'annoncer son intention de se racheter en rachetant le paravent.

Où l'on retrouve Enron
Armés de ces exemples, nous pouvons maintenant examiner une des façons, la plus grave sans doute, dont les clercs trahissent les petits porteurs qu'ils sont chargés de protéger.
Une des activités d'Enron va perdre de l'argent, salir le compte d'exploitation et arrêter l'ascension du titre. Pas de problème, on utilise un artifice comptable, le recours à une «entité à usage spécial», SPE, Special Purpose Entity. A condition que 3% au moins du capital soient entre les mains d'autres actionnaires, l'entité n'a pas à apparaître dans le compte d'exploitation. Le mouton noir est vendu à cette SPE. L'argent nécessaire est levé par une banque d'affaires, le montant est gagé par un paquet d'actions Enron. Dans les comptes de cette dernière, on voit apparaître le montant de la cession à la SPE. La nature et le montant du gage sont omis ou inhumés dans d'obscurs commentaires en bas de page. L'esprit, sinon le mécanisme, est similaire à celui de l'artifice utilisé par PeopleSoft. Ce qui revient à vendre des actions est présenté de façon à gonfler les résultats –pour un moment. L'action continue de monter, on pourra ensuite renverser la vapeur, racheter si la SPE fait de bonnes affaires. Sinon, on cède un petit nombre d'actions.
Malheureusement, il y a quelques clauses dans le contrat avec le banquier d'affaires ou ceux qu'il représente –et c'est là qu'intervient la chute en vrille. C'est le montant en piastres et non le nombre d'actions qui est garanti. Autrement dit, si l'action chute, il faudra émettre de plus en plus d'actions. Les actionnaires ne savaient rien, ni de la vraie transaction, ni du risque aggravé.

Une des ces SPE couvre les activités de connexions Internet rapides d'Enron, des investissements à la mode en 1999. La bulle Internet éclate, les comptes de la SPE aussi. En principe, Enron n'a pas besoin de faire pas apparaître ces résultats, mais il faut penser à fournir les actions garanties aux «partenaires» de l'opération, et ce au moment où la Bourse ne va pas bien, la chute en vrille est amorcée et s'accélère et il faut un jour avouer les dettes et les pertes. Ce qu'Enron fait cet automne après une tentative de fusion avec un concurrent, Dynegy. C'est la banqueroute.

Autruches
Les clercs traîtres à leur mission sont de plusieurs catégories, je n'y fais pas entrer les dirigeants de l'entreprise. Tout d'abord, les administrateurs qui n'ont rien vu, ou rien voulu voir, en raison des rémunérations et privilèges accordés par l'entreprise, ou qui, dûment éclairés, ont accepté l'arrangement en pleine «conscience». Aux dernières nouvelles, il semble que les administrateurs aient été pleinement informés, au point même de suspendre le code éthique maison, code qui aurait interdit au directeur financier d'Enron, un certain Fastow, d'être aussi gestionnaire et bénéficiaire de ces partenariats.

Ensuite, il y a les commissaires aux comptes, les experts comptables d'Arthur Andersen supposés examiner les comptes de la maison et garantir aux actionnaires leur caractère exact et sincère. On sait maintenant qu'Arthur Andersen avait des doutes sérieux quant à la nature frauduleuse de ces montages mais, que voulez-vous, ne portons pas des jugements hâtifs, Enron est un énorme client pour une autre de nos activités, le conseil, ne le fâchons pas, cela va peut-être s'arranger.

Ajoutons les analystes de Wall Street. Employés par des firmes qui ont intérêt à brasser de gros financements en actions ou en obligations, qui vont-ils protéger, leur employeur ou les actionnaires qui se reposent sur leur conseils, leur analyse des activités d'une société? A l'automne, bien après le départ de Jeff Skilling, le PDG embauché quelques mois auparavant pour remplacer le fondateur Kenneth Lay, bien après une chute prononcée du titre, les enfants de chœur de Wall Street chantaient encore les louanges du titre Enron, il a baissé, c'est le moment d'acheter. Et ce après que plusieurs experts aient publié de pénétrantes analyses sur la fragilité des montages d'Enron. Mais ces Cassandre n'avaient pas intérêt à couvrir leurs erreurs ou leurs conflits d'intérêts.

Il y a enfin le législateur qui a cédé au lobbying et refusé de mettre fin à une situation de droit qui permet de tels conflits d'intérêts au conseil d'administration, chez les réviseurs comptables ou les analystes.

 
 
Ce message et toutes les pieces jointes sont
confidentiels et etablis a l'intention exclusive de ses destinataires.
Toute utilisation ou diffusion non autorisee est interdite.
Nous et Europasia declinons toute responsabilite au titre de ce message s'il a ete altere, deforme ou falsifie.

 


This message and any attachments are confidential and
intended solely for the addressees.
Any unauthorised use or dissemination is prohibited.
Neither us nor Europasia shall be liable for the message if altered, changed or falsified.

 

xxxx Contre eux, vous aussi agissez rejoignez la résistance à la corruption et a sa sœur la spéculation.