Les dégats de E JOLY

EVA JOLY TRICHE AUSSI !

Attention aux agissements de E Joly qui à juste titre pourrait attaquer la corruption sans jouer aux vedettes ni se flatter l' égo d' une manière coupable.

Mais en se faisant manipuler par des intérêts extérieurs inquiets des résultats commerciaux de la France Exemple Air Bus

En ayant couvert aussi d autres intérêts dans le cadre des frégates de Taiwan en protégeant Thomson.

Voyez ce que le net retient de mes dépositions:

 Presse et à l' Assemblée

En rédigeant son appel avec M Beccaria au moment de la sortie de son livre elle n' agit pas mieux !!!

Je lui ai répondu :

 

A Mme E Joly M L Beccaria

 

Madame, Monsieur,

La lecture de votre Déclarations dites de Paris sur le mode d' autres appels .... est édifiante et bien alarmante quant aux méfaits d' une telle mauvaise résistance liée au lancement d' un ouvrage ne cherchant que la polémique sans rien apporter de bien concret ni de nouveau.

Questions:

  • Pourquoi ne pas demander de vrais contrôles sur les mouvements de capitaux avec l' obligation de les causer par exemple ?
  • Pourquoi ne pas essayer à mettre les paradis off shore hors la loi ?
  • Pourquoi rester si vague dans des propositions et des mesures utopiques ?
  • Qui sont les dirigeants politiquement exposés ? Ont ils le monopole de la corruption ?
  • Pourquoi Mme Eva Joly a t elle couvert les corruption de l ex Thomson en épargnant M Gomez ?
  • Pourquoi Mme E Joly faisait elle savoir au Cdt Rouaret de la Gendarmerie qu' une maison sur pilotis à Gruissan l ' apparierait, dans l' affaire Dumas ?
  • Pourquoi les Affaires instruites par Mme E Joly n ' aboutissent elles à rien, en obligeant d' autres juges à reprendre ses dossiers ?
  • Pourquoi ne s' attaque t elle qu' à des personnes ? et pas au système ? Ne l a t elle pas protégé dans d' autres affaires ?
  • Pourquoi Mme E Joly n' a t elle pas démissionné de son poste ?
  • Mégalomanie et lutte contre la corruption est ce bien compatible ?
  • Cette soif de publicité et cette opération n' est elle pas une sorte de corruption aussi ?
La corruption médiatique existe ! la preuve.   

En éclairant les mauvais chemins on désinforme et on laisse s' échapper les vrais responsables.

Ceux qui doivent se frotter les mains et bien rire en vous lisant !

Un vilain plouf comme celui la fait plus de mal que de bien .

Avec un porte drapeau comme EJ vous vous fourvoyez .

J Bucher.

Un connaisseur de cette délinquance qui de se limite pas à Elf !

Trop financière pour être bien comprise.

Un point commun avec l auteur de cet appel je crois : le fric !

Et la revanche .....

AFFAIRE ELF :
LETTRE OUVERTE À ÉVA JOLY

De François Camé publié dans Charlie Hebdo le 22 06 2003

Chère Madame... si on arrêtait de faire semblant - vous de jouer au juge, et nous aux chasseurs de scoops ? Vous savez que vous ne tirerez du dossier Elf que des bribes. Je comprends que le système est admirablement étudié pour qu'il en soit ainsi. Si on le disait ?

La semaine dernière, Christine Deviers-Joncour déclarait au Parisien que le M. Pot-de-vin d'Elf, Alfred Sirven, déposait des mallettes pleines de fric " à la mairie de Paris ". Ne disait jamais du mal de Charles Pasqua. Disposait " de solides contacts dans l'entourage de Gérard Longuet ". Payait " une des principales personnalités " de la droite. Était en contact avec " un des plus proches conseillers de François Mitterrand ". Et " finançait l'équipe d'un ancien Premier ministre socialiste ".
    Il y avait de quoi mettre en ébullition un pays démocratique, et ses juges. Or nous n'avons pas lu, sous la plume des journalistes qui vous servent ordinairement de Klaxon, que vous ayez, depuis, procédé à des saisies chez Pasqua, Longuet, Tiberi. Ni entendu Mauroy, Fabius, Rocard et Cresson.
    Il est vrai : la " Putain de la République " aurait pu vous avouer tout cela, sur PV. Mais comprenez-la. Cette pauvre femme, qui n'a touché que 66 millions de francs pour ses faux-frais, a maintenant peur de se retrouver toute seule à régler l'addition. Nous le savons tous : c'est pourtant ce qui risque d'arriver.
    Roland Dumas ne sera probablement pas condamné. Votre instruction, bouclée le 23 décembre; ne contient que des présomptions - et une paire de chaussures à 11 000 F, que l'intéressé jure avoir remboursées. Dumas n'est peut-être pas clair. Mais c'est un peu court pour le faire condamner. Et vous risquez d'avoir l'air bête, s'il bénéficie d'une relaxe.
    Vous les savez, d'ailleurs, puisque vous avez demandé à être nommée procureur de Paris - afin de vous tirer de ce guêpier à temps. Malheureusement, selon mes infos, la Chancellerie n'a aucune envie d'accéder à cette requête.
    Alors, dites-le. Vous aviez déjà eu le courage de déclarer que vous deviez acheter votre fax de bureau sur vos économies. Que le pouvoir politique neutralisait les juges en les ensevelissant sous une masse de dossiers. Et que vous ne pouviez rien faire face aux paradis fiscaux. Bref, que vous n'étiez qu'une figurine de justice, agitée en pleine lumière afin de mieux masquer le théâtre d'ombres dans lequel Elf et d'autres puissances d'argent régulent en douce une partie de la République.
    Vous étiez, dit-on, trotskisto-marxiste dans votre jeunesse. Ce schéma vous est donc familier. Mais alors, cessez de faire semblant.
    L'affaire Elf, c'est simple. Le Gabon finance la droite, puis la gauche, depuis trente ans. Mais lorsque vous avez coincé le " M. Afrique " d'Elf, André Tarallo, vous avez dû le relâcher - sous caution, mais illico. Au nom de l'indépendance énergétique de la France.
    L'affaire Taiwan, c'est limpide. Entre 1991 et 1993, la France a vendu pour 30 milliards de francs d'engins de mort à l'île nationaliste. Des frégates Thomson, des missiles Matra, des Mirage Dassault. Sur ces contrats, 2,5 milliards de commissions ont été versés. Dont, selon nos sources : 50 millions pour Pékin ; 1 milliard pour Taiwan ; plus de 200 millions pour une intermédiaire chinoise et un P-DG français. Le reste - près de 1,2 milliards - ayant largement servi à financer la campagne présidentielle française de 1995, après avoir transité par les réseaux corses qui clapotent en Afrique, à l'ombre du gaullisme en fleurs.
   

Mais nous savons, vous savez, que vous n'avez pas le droit de touchez à ce dossier. Il concerne les activités de ministres en exercice à l'époque. Et vous seriez donc aussitôt dessaisie, au profit de la cour de justice. Qui enterrerait le dossier, dans dix ans.
    Le système est admirablement bouclé. Mais pourquoi, alors, s'obstiner à y jouer votre rôle - tout en laissant filer les rares pistes que vous aviez le droit de suivre ?
    Vous avez dans votre dossier une liste de quarante-quatre personnes, dont on dit qu'elles auraient été payées par Sirven, via Elf International ( Suisse ), entre 3 000 et 83 000 F par mois. Cette liste traîne aujourd'hui dans près de 50% des rédactions de Paris. Mais, hormis Deviers-Joncour ( mentionnée comme Dejon ), vous n'avez entendu que deux des personnes mentionnées, afin de vérifier les faits.

 

Dumas et les piqueurs de mob'

Il y a là d'anciens cadres d'Elf, vaguement rémunérés après avoir été foutus dehors. Mais aussi des bouts de réseaux corses-pasquaïens. Des anciens de SOS Racisme. De vieux politiciens ( dont l'un nous a même avoué, au téléphone, qu'il n'avait jamais déclaré ces sommes aux impôts ). Plus quelques sociétés écrans.
    Bien sûr, le cœur de l'affaire Elf n'est pas là. En revanche, il est peut-être dans la liste des trois cents comptes qui étaient arrosés par Sirven, à partir de son compte "Minéral". Le juge suisse Perraudin a cette liste. Et ne demande qu'à vous la transmettre... Or, vous ne l'avez toujours pas fait figurer à l'instruction...
    Le cœur de l'affaire Elf, c'était aussi Sirven. Or vous avez mis deux ans et demi avant de lancer contre lui un mandat d'arrêt international, valable ailleurs qu'en Suisse.
    Certains disent que c'est par incompétence. Ou par peur. Je crois que c'est par lassitude.
    Nous savons que le " journalisme d'investigation " consiste, trop souvent, à trouver quelqu'un qui veuille bien vous manipuler - à coups d'infos exclusives et soigneusement orientées. Vous savez, vous, qu'entre ce qu'on vous interdit de chercher et ce que vous ne pourrez découvrir, il ne reste qu'à jouer le jeu qu'on vous assigne.
    De fait, il a le mérité d'affirmer au bon peuple que la justice ne matraque pas que les piqueurs de mob' - et vous vaut, par là même, les honneurs des médias.
    Mais le bon peuple n'y croit guère. Les piqueurs de mob' encore moins. Et je vous conseillerai plutôt, pour rester à la une, une autre stratégie. La vérité, par exemple.
    Vous verrez que les journalistes se jetteront dessus : c'est devenu assez rare, dans les médias, pour avoir une valeur folle...

François Camé